Prévenir la dermite estivale : gestes quotidiens indispensables
Introduction
La dermite estivale est une affection cutanée fréquente et très inconfortable pour les chevaux. Causée par une réaction allergique aux piqûres de moucherons (culicoïdes), elle provoque démangeaisons, pertes de poils et lésions. Pour prévenir la dermite estivale chez le cheval, il est essentiel d’adopter une routine quotidienne ciblée : protection contre les insectes, hygiène, gestion de l’environnement et nutrition adaptée.
1. Prévenir la dermite estivale cheval : Protection des insectes
L’un des piliers de la prévention est d’éviter l’exposition aux insectes :
- Utiliser un masque anti-mouche et une couverture anti-dermite bien ajustée.
- Appliquer régulièrement des répulsifs naturels ou vétérinaires sur les zones sensibles.
- Éviter les sorties aux heures les plus humides de la journée (tôt le matin et en soirée), moments où les culicoïdes sont les plus actifs.
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2. Maintenir une bonne hygiène corporelle
Un cheval propre est moins sujet aux infections secondaires :
- Doucher régulièrement (hors périodes trop humides) pour éliminer la sueur et les particules allergènes.
- Brosser soigneusement, en insistant sur la crinière, la queue et le ventre.
- Vérifier l’état de la peau tous les jours pour repérer les premiers signes (plaies, croûtes, grattage).
À lire : Cheval qui se gratte : quand s’inquiéter ?
3. Adapter l’environnement du cheval
Limiter les foyers de prolifération des insectes :
- Vider et nettoyer régulièrement les abreuvoirs et seaux.
- Ramasser le fumier tous les jours pour éviter les zones humides et attractives.
- Installer un abri ombragé, bien ventilé et muni d’une moustiquaire si possible.
En savoir plus : Fumier de cheval : comment bien le gérer ?
4. Surveiller l’alimentation
Une alimentation équilibrée renforce les défenses naturelles de la peau :
- Ajouter des compléments riches en acides gras essentiels (oméga 3 et 6).
- Vérifier l’apport en vitamines A et E, bénéfiques pour la santé cutanée.
- Éviter les surcharges en sucres qui peuvent aggraver les réactions allergiques.
5. Anticiper les périodes à risque
- Dès mars-avril, commencez à appliquer les mesures préventives.
- Maintenir la routine jusqu’à l’automne, surtout dans les régions humides.
- Tenir un journal de suivi peut aider à identifier les déclencheurs spécifiques.
Conclusion
La prévention de la dermite estivale repose sur une vigilance quotidienne, une bonne gestion de l’environnement et des soins réguliers. Ces gestes simples permettent de réduire considérablement les risques d’apparition et d’aggravation de cette affection cutanée.
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