Prévention de la fourbure chez le cheval : les clés pour protéger votre équidé
La fourbure est une maladie grave qui affecte la santé des sabots du cheval et peut entraîner des douleurs importantes, voire des complications irréversibles. Heureusement, cette pathologie peut souvent être évitée grâce à une prévention rigoureuse et adaptée. Dans cet article, nous allons voir ensemble les bonnes pratiques à adopter pour réduire le risque de fourbure chez votre cheval.
Comprendre la cause pour mieux prévenir
Avant toute chose, il est essentiel de comprendre que la fourbure peut avoir des causes variées : suralimentation en glucides, surpoids, stress, infections ou encore déséquilibres métaboliques. Ces facteurs déclenchent une inflammation au niveau du sabot. Ainsi, la prévention de la fourbure chez le cheval passe par la gestion de ces risques.
Pour en savoir plus sur les causes de la fourbure, consultez notre article pilier : Fourbure du cheval – Tout comprendre.
1. Adopter une alimentation équilibrée
la prévention de la fourbure chez le cheval commence par l’adoption d’une alimentation saine. En effet, un excès de sucres et d’amidon dans la ration peut provoquer des troubles digestifs, favorisant la maladie.
- Privilégiez un fourrage de bonne qualité, peu riche en glucides simples.
- Évitez les excès de céréales ou de concentrés sucrés, surtout chez les chevaux à risque (chevaux en surpoids, ponettes gestantes, chevaux atteints de résistance à l’insuline).
- Fractionnez les repas pour limiter les pics de glucose sanguin.
2. Contrôler le poids et l’état corporel
Le surpoids est un facteur aggravant majeur de la fourbure. Il favorise les désordres métaboliques et augmente la charge sur les sabots. Alors, pour prévenir la fourbure il faut :
- Mesurez régulièrement le score d’état corporel de votre cheval.
- Mettez en place un programme de gestion du poids si besoin, avec l’aide d’un vétérinaire ou nutritionniste équin.
- Favorisez l’exercice adapté à l’état de santé et à l’âge du cheval.
3. Assurer un suivi régulier et rigoureux
Une prévention efficace implique un contrôle fréquent de la santé générale et surtout des sabots.
- Faites inspecter les sabots par un maréchal-ferrant qualifié tous les 4 à 6 semaines.
- Surveillez les premiers signes inhabituels : boiteries, chaleur ou sensibilité aux sabots.
- Planifiez des bilans vétérinaires réguliers, notamment pour les chevaux à risque.
4. Maintenir un environnement sain et adapté
Un sol trop dur ou mal entretenu peut aggraver les lésions liées à la fourbure.
- Offrez un sol souple et propre dans les boxes et paddocks.
- Évitez les surfaces dures et rocheuses prolongées.
- Prévoyez des périodes de repos au calme pour limiter le stress.
5. Prévenir les facteurs métaboliques
Chez certains chevaux, la fourbure est liée à des troubles métaboliques comme le syndrome métabolique équin (EMS) ou la résistance à l’insuline.
- Identifiez les chevaux à risque avec l’aide d’un vétérinaire.
- Mettez en place un suivi spécifique et un régime alimentaire adapté.
- Surveillez régulièrement les paramètres sanguins recommandés.
Conclusion
La prévention de la fourbure est avant tout une question de vigilance et de gestion globale. En contrôlant l’alimentation, le poids, le suivi sanitaire et l’environnement, vous offrez à votre cheval les meilleures chances d’éviter cette maladie douloureuse. N’hésitez pas à consulter votre vétérinaire pour adapter ces conseils à votre situation spécifique.
Références externes utiles
Pour approfondir ce sujet, vous pouvez consulter la page officielle de l’IFCE sur la fourbure, qui propose des ressources complètes et validées.
